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journal deprimant etat d'âme et tranche de vie
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24 octobre 2009

polosse

Nous avions pris l’habitude de nous retrouver tout les jours vers 16 H chez polosse.  Nos vies étaient tellement vides que nous passions notre temps à les  remplir de litres de bières et à projeter des reves inaccessibles Ou des banalités sans intérêt . Bref nous n’existions pas !  en tout cas pas comme je l’entend . Nos vies auraient pu s’arrêter là . quelle importance elles  servaient moins qu’un porc  qui mange ,boit et  roupille mais qui a au moins sa finalité dans une assiette.

Nous etions descendu au centre ville en fin de journee . notre seule occupation était de faire quelques bars et de ramener une fille à la maison . Elle serait surment aussi defoncee que nous ,aussi paumee mais qu’importe nous étions plus mammifères   en quête d’assouvir des besoins q’humain responsables . Quelle ideee avait eu polosse de prendre ce flingue et moi ce cutter ? je l’ignore mais depuis quelques temps l’alcool aidant on se prenait pour des petits durs . On fréquentait ce que nous croyons etre des  mecs du milieu ;macs ,dealer  petits casseurs etc…. qui étaient  en réalités des pieds nickelés . On était d’abord tombe sur des zonards style punk no future  avec qui  on avait fait connaissance . j’avais sorti mon cutter pour leur montrer qui j’étais mais ça n’avais pas l’air de les impressionner .  Ce n’est pas l’arme qui est importante c’est celui qui la tient (mesrine) .

J’aurais pu tenir un bazooka je ne sais pas si  j’aurai été crédible .  Quand j’ai braque ce mec en costar avec le calibre  que j’avais arrache des mains de polosse  il a eu peur mais pas assez pour me donner la sacoche que je lui réclamais . Il s’est mis à courir ,pas longtemps car 100 m plus loin il croisait une patrouille de flics et 30 secondes plus tard je courrais entre les voitures en stationnement  et lâchais le flingue de polosse sous l’une d’elles. Quant le flics à gueule «  arrête toi ou je te flingue je me suis arrêté et comme j’avais vu dans les Flims j’ai mis mes mains sur la tète.

On s’est retrouvé 24 h dans une cave humide ,sale et froide qui ressemblait  à ces endroits où aboient les chiens de la spa avant l’euthanasie . Un lit en pierre était sensé nous servir de litière mais allez dormir sur une tombe. J’étais là dans cet endroit innommable  à me morfondre . Sa s’appelait une cellule de garde a vue . Comment avais pu tomber si bas ? pour me retrouver ainsi traiter comme un animal . quelques années plus tôt  j’avais un appart ,un boulot ,une vie sociale et pourtant……

 

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